Grosse chaleur sur Manhattan.
On use de la semelle sur des trottoirs constellés de chewing gum devenus noirs.
Par superstition, ou pour se rafraichir, les touristes plaquent leurs main sur les énormes couilles du taureau de south Broadway.
Un prophète black dans sa couverture s`adresse aux oiseaux.
Mes femmes achètent des tongues rigolotes a 5 dollars.
Une très jeune homeless et son chat noir me sourient.
Les infirmières rentrent chez elles dans leur pyjama bleu.
On boit un jus de fruit de folie chez Jamba Juice.
Je comprends Charlélie Couture qui a installé son atelier ici : cette ville stimule l`oeil de l`artiste ! Il y a une sacré ambiance dans les rues et on s`y sent bien du matin au soir.
Avant de s`embarquer sur le ferry pour Ellis Island on passe un controle pire que dans un aéroport ou l`on me soustrait mon vieux couteau : "Vous avez deux solutions 1)destruction du pocketnife 2) vous faites demi-tour, vous le planquez, vous revenez, vous visitez et vous le récupérez ! Je sors donc, mais comment faire pour cacher quelque chose dans Battersea Parc au milieu de ces centaines de marchands de colifichets ? Je rentre dans le fort, trouve un angle où aucun des trois rangers ne me voient et en sautant au milieu de la foule je pose mon tirebouchon rouge à croix blanche en haut d'un mur d'enceinte.
Nous ne visitons pas la statue de Bartoldi fabriquée dqns les ateliers d`Eiffel car nous n'en avons pas envie et puis elle est fermée pour cause de grosse chaleur et puis sa couronne est interdite depuis le 11 septembre, alors !
Notre ferry tangue jusque a Ellis Island ou debarquèrent et furent triés 12 millions d`émigrants a partir de 1886. Sur les murs, des graffitis de 1900 en toutes les langues; avec mes deux enfants nous déchiffrons avec émotion ceux en russe. Poignantes histoires de familles separées, de gens renvoyés chez eux (deux pour cent seulement) pour maladie ou insolvabilite. Une croix a la craie sur le manteau : on vous suspectait de trouble mental. pauvre gars qui a traversé ébahi, la bouche ouverte, cette immense salle de triage et s`est retrouvé sur le bateau de retour car on le prenait pour un débile !
Retour de l'ile, je fonce au fort qui évidemment est fermé !
Quand j'y retourne trois jours après, je rentre dans le fort, je saute sur un banc et là surprise il y a bien mon couteau mais il est entouré de pinces à épiler, de cutters, de couteaux de poche, d'un poignard et d'un flingue !!! Je n'ai pas trainé !
Saviez vous que ce sont les indiens Mauhawk qui ont construit les gratte-ciels car ils n`avaient pas le vertige !? En attendant il ne reste plus que 1,5 millions de "natives" aux USA, dans des réserves...
Je ne parlerai pas de ground zero sur ce blog tant qu`une vraie enquête n`aura pas été ouverte sur cet attentat, avec des rapports scientifiques a l`appui.