Quel plaisir de renouer avec cette pratique si enthousiasmante, riche et complexe pour un peintre. Ce nouveau groupe d’artiste qui vient de se former à La Ruche, pense organiser des séances régulières. Ce serait génial !
Samy, modèle tout en os et muscles secs nous proposait de magnifiques poses tortueuses.
Derrière notre modèle évoluaient les céramiques aériennes d’Alice Lothon qui s’insinuaient sans prévenir dans mes composition comme autant de yokai facétieux.
il faut toujours que je laisse mûrir quelques jours ces peintures de modèles vivants car je les réalise dans une sorte de transe qui dure trois heures et dont je sors épuisé et en sueur.Il y a beaucoup de lâcher prise dans ces instants. J’ai l’impression que ma main peint toute seule.Une fois revenu dans mon atelier, après quelques jours, je redécouvre ce que j’ai fait et je suis tout étonné. C’est là que je ramène du savoir faire, quelques détails, des lumières et des matières, pour amplifier l’œuvre.