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Blog d'Ivan Sigg

Blog d'Ivan Sigg

Carnet quotidien d'un Artiste Peintre Romancier,performeur en peinture digitale animée, consultant en innovation et créativité


Source Code, Paris à Minuit et La Ballade de l'impossible

Publié par Ivan Sigg sur 17 Mai 2011, 20:10pm

Catégories : #Cinéma

Je vais très peu au cinéma, mais en l'espace d'une semaine j'ai vu "Source Code", "Paris à minuit" et "La Ballade de l'impossible".

 

Source code de Duncan Zowie Jones le fils de David Bowie (qui avit réalisé "Moon"). Un film de science fiction très bien construit. Pas un beau film, mais un dédoublement de personnalité (imposé) très intéressant. La version thriller/fantastique de "Un jour sans fin"

 

Paris à minuit ou Woody Allen au musée grévin. Un film plein de poncifs, de poussière et de moyens. Un beau personnage d'Hemingway et une Marion Cotillard année 30 très choupette.

 

La Ballade de l'impossible de Tran Anh Hung, le réalisateur vietnamien du très beau film "L'odeur de la papaye verte".

C'est un film sombre très bien filmé, mais il ne m'en reste rien. Je n'ai rien retrouvé des fantasmes de Haruki Murakami qui m'ont si souvent étonné. trop de nappes de violons dissonants dans les moments graves (de trop rares musiques de 1968). Je n'avais de l'empathie que pour les décors japonais (intérieurs et extérieurs) mais pas pour les personnages. Je suis resté à distance de ces jeunes et de leur mal être. Et puis l'amour réduit à je bande/ tu ne mouilles pas, est il me semble :) très réducteur. Enfin les personnages du garçon qui se suicide et de la prof de piano sont trop peu développés pour être crédibles.

 

Un très beau commentaire posté par Eric Meyer :

Je m’en suis un peu mordu les doigts samedi soir de t’avoir conseillé d’aller voir “ La ballade de l’impossible “ de Tran Anh Hung car si c’est un film que j’ai apprécié, je ne suis pas sur d’en avoir tous les arguments pour le défendre et j’ai donc un peu douté de mes conseils...:-)

D’abord, en effet, c’est une histoire extrêmement sombre et difficile. Ensuite ce n’est pas à mes yeux le meilleur roman de Haruki Murakami et je le place bien derrière “Chronique de l’oiseau à ressort” ou “Kafka sur le rivage” qui sont bien plus significatifs de son univers. En effet certains personnages (Reiko, Midori) manquent de profondeur (ce n’est pas le cas dans le roman et le fait de l’avoir lu m’a certainement aidé). Oui, c’est une histoire d’ados, de mal-être... Mais j’ai aimé la qualité des images et de la photographie, les décors (habitations et jardins), la bande son (même les violons dans les moments difficiles), la mise en scène. J’aime ce grand cri silencieux de Watanabe sur le bord de mer après la disparition de Naoko (très belle adaptation cinématographique, très belle synthèse des mots de Murakami), ce rapport constant de l’homme à la nature. Je trouve les scènes d’amour et de sexe très justes, touchantes, vraies. J’aime les non-dits et la légèreté des dialogues, la légèreté en général, mais aussi la gravité, la place laissée à l’image, le déroulement de l'histoire. J’ai passé 2h10 à être remué, étonné, touché,
rarement ennuyé. Mais là ou ça se complique, c’est que je comprends qu’on puisse l’être (ennuyé)...


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