OZU, le (mauvais) goût du saké
Oui, d'accord, c'est filmé au ras du sol, on dirait des décors de théâtre, il y a des plans fixes comme on n'en
voit plus, il y a des tâches de couleur (seau, vêtement, extincteur, vaisselle...) choisies sur des fonds gris ou bruns uniformes, il y a le vieux Japon et le nouveau qui se percutent, il y a la
révolte des femmes et leur soumission... d'accord, d'accord, je vois tout ça (on devrait peut-être un jour faire ce travail d'attention sur un film avec unjouruneoeuvre.eu ?), mais qu'est-ce que c'est chiant à regarder aujourd'hui ! C'est d'une lenteur outrée ! Et puis tout est prévisible ! On devançait les
dialogues et on tombait pile sur les tirades ! Et ces mecs tous mal dans leur peau et sans humour qui fument et boivent comme des tonneaux, saouls tous les soirs... Au secours ! Quelle épreuve !
je retourne lire "Tortilla flat" de Steinbeck ou me faire un épisode de "doctor House" !
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