Lire la 1ère partie ICI
- Comment ça travaille en vous tout ce que l’on a exploré ce matin .
- J’ai carrément décroché
- C’est la fin du moi, on a aboli le moi
- Les fins de moi peuvent être difficiles :)
- Ha ha ha
- On était parti d’un texte qui proposait une révolution psychologique
- Le mot responsabilité me gêne. Etre sérieux oui
- C’est de ma responsabilité de me libérer du moi, mais se libérer et faire quoi ? Il y a urgence à aller plus profondément
- Krishnamurti dit « vous êtes responsables de ces enfants à qui vous enseignez »
- Il faudrait connaître l’étymologie du mot responsabilité
- Cela vient du latin respondere "se porter garant de ses actions"
- On pense une chose, on en dit une autre et on agit encore autrement
- Si je suis conscient de mes actes et de mes paroles alors je suis responsable
- Responsabilité de soi-même et responsable de l’état du monde
- Si je suis responsable de mes actes, alors je change le monde
- On vit dans un état de non-responsabilité
- Les petits conflits de chacun s’accumulent et cela fait une bombe
- Dire « ce qui est ailleurs ce n’est pas moi », c’est déjà le conflit
- Si je suis en désordre, j’ajoute au désordre du monde
- Qu’est-ce que je peux faire ?
- Qu’est-ce que je serai prête à perdre pour changer ?
- Pourquoi aurait-on peur de perdre quelque chose ? Pourquoi est on attaché ?
- Qu’est-ce que l’on possède ? Qu’est-ce que l’on peut perdre ?
- Si je pense que je vais perdre quelque chose cela veut dire que je crois posséder quelque chose
- Perdre son identité c’est une vraie perte, non ?
- Qui perd ?
(… oups! j'ai perdu le fil...)
- Les combats d’autorité et de territoire prééxistent à l’homme
- Le moi est une collection d’images, de souvenirs, de savoirs, d’expériences
- Qui décrit le moi ?
- C’est la pensée qui parle
- Le penseur n’existe pas sans la pensée
- « Est-ce que la pensée peut être à sa place » interroge Krishnamurti
- Les mots sont des outils. Ces outils sont utilisés par la pensée
- Quand est-ce que la pensée n’est pas à sa place ?
- Qu’est-ce qu’elle produit quand elle n’est pas à sa place ?
- Du conflit ?
- C’est la nature psychologique de la pensée qui pose problème. La pensée psychologique se différencie de la pensée juste, de la pensée-action
- C’est devenu une finalité de produire de la pensée. C’est un outil utilisé de manière inadéquate. C’est essayer d’ouvrir une serrure avec une baguette de pain
- C’est trop compliqué ton explication
- Y a-t-il un autre outil ?
- Une autre énergie que celle de la pensée ?
- La méditation ?
- On a la faculté de voir que le désordre s’installe
- Qu’est-ce que la perception directe ?
- On perçoit d’abord par l’intermédiaire des sens puis le cerveau décode, mais ce décodage est-il nécessaire ?
- L’acte de voir que la pensée n’est pas à sa place, c’est cela même la perception directe
- Est-ce qu’il y a de la pensée sans la mémoire ?
- « La pensée est une réaction de la mémoire » constate Krishnamurti
- Est-ce qu’il y a de la mémoire sans pensée ?
- Oui
- Là où la pensée envahit notre vie, elle crée du désordre
- Dès qu’on met un mot sur la chose on ne la voit plus
- J’entends une ritournelle mais tout ça Krishnamurti l’a déjà dit
- On ne répète que si on veut répéter
- Est-ce que Krishnamurti me parle ou est-ce que je répète ?
- Ne vous attachez pas à ce que dit Krishnamurti, remettez-le en cause
- Alors qu’est-ce que la vision directe ?
- Qu’est-ce qui se passe en moi ? je ne me pose pas la question de savoir se qui se passe en l’autre, il s'agit de ma vision directe pas de celle des autres
- Au final, c’est à moi de comprendre
Fin du weekend