7h00 j'attrape mon journal dans la boite alerte avant que ma chatte ne le lacère.
Je me donne une heure pour refaire la Une. Sorte de mise en situation, comme si je faisais partie de l'équipe de rédaction. Mon rêve est une réalité, ce n'est donc pas un rêve, car de fait je travaille bien à (mon) Libé. Au fait, quelle bonne idée d'inviter deux lectrices et deux lecteurs à chaque comité de rédaction...!
MERCI au NSUJ et MERCI aux lecteurs, lance ma Une... Ce "quelque chose de plus" que les lecteurs demandent aujourd'hui aux médias (et qu'ils peuvent aussi donner à leur tour) dont parle Emanuele bevilacqua (Directeur de Pagina99), c'est ce que j'essaie d'offrir avec mes métamorphoses.
Techniquement ? Aller vite, ne lécher ni les traits, ni les à-plats, créer du lien polysémique, du mouvement typographique, insuffler de la sève graphique, de la vie, laisser l'intuition parler. Hé, dis ! ça marche, le journal a une belle gueule colorée ce matin, non ?
L'étiquette d'abonnement bouffe le logo (collez-la en quatrième svp!) qu'à cela ne tienne, je la vire en la recouvrant de blanc, ce qui me permet d'interroger le nouveau phénomène d'édition en plaçant à la fois les mots ado, lration et adoration. Quant au lézard qui grimpe sur cette page... j'y vois LES ARTS plastiques qui tentent une incursion dans le monde de la presse.
Merci à Felix Ledru pour sa photo