La couleur, le dessin et la peinture, en mer et à terre, sous toutes leurs formes.
Partager mes émerveillements avec les passagers dans un atelier libre comme le voilier.
Croquer les nuages, caresser l’eau et rire de ce que produit ma main.
Apprécier chaque instant qui surgit et chaque sujet que m’offre la vie à bord : les corps abandonnés, les plumes de costume, le bois de fil des coursives, les typographies en relief, les cartes de navigation...
Jouer avec le hasard, étonner avec ma liberté, apprendre de celui qui ne sait pas, débrider le savoir-faire, tant de façons d’être créatif...
Sugimoto Toshihiko san m’envoie un commentaire intéressant : « Merci beaucoup de m'avoir envoyé votre Carnet de Voyage qui est très amusant. En regardant vos pages, je commence à comprendre comment vous regardez les objets et les phénomènes créés par le ciel, c'est-à-dire votre point de vue sur la créativité.
Je sens aussi à quel point vous êtes sensible aux "plumes". Je ne parle pas seulement de cet oiseau mort. La grande feuille de palmier que vous tenez est exactement l'image d'un oiseau.
J'aime votre dernière peinture aussi. »
Yoko Matsubara san m'envoie un commentaire vivant :
Je regarde votre carnet de voyage : Il est vraiment bien fait et amusant. Les oiseaux sont très expressifs et je n’arrête pas de rire. Ah ! le petit oiseau noir déplumé qui louche et qui a les jambes arquées ! Il a tout ce qu’il faut pour avoir l’air penaud et je l’aime bien ; Et les oiseaux à plumes de boa de l’Ile Maurice... celui qui est vêtu d’une robe, et l’oiseau « high tension »...
L’histoire de cordage est amusante aussi. Un yokai corde. Les arbres Yokai ...
Dans chaque dessin, il y a toujours quelques éléments humoristiques qui sont cachés.
J’espère qu’un jour vous publierez votre carnet complet (depuis le départ – les ateliers – jusqu’au dernier chapitre.)
Merci pour le rire que vous générez.
Je pense que votre style a changé, comme si vous aviez rompu avec certaines contraintes. Je me trompe peut-être, mais je sens ce changement depuis l’exposition de Sucy-en Brie.
L’apparition du dragon sur l’atlantique est une oeuvre très intéressante dans plusieurs sens, car on y voit un nouveau côté d’Ivan Sigg.
Ce matin, je regarde encore votre carnet avec attention. Quelle puissance, quelle diversité.
En japonais on dirait « Power Zenkai » ce qui signifie : ouvert à fond.
L’énergie d’Ivan san est inépuisable !