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Blog d'Ivan Sigg

Blog d'Ivan Sigg

Carnet quotidien d'un Artiste Peintre Romancier,performeur en peinture digitale animée, consultant en innovation et créativité


Quand Sigg et Meyer détournent Le Maine Libre, par Frédérique BREHAUT

Publié par Ivan Sigg sur 9 Mai 2010, 15:37pm

Catégories : #art

Quand Sigg et Meyer détournent Le Maine Libre

 100507194729164 70 000 apx 470                                                                                      Photo "Le Maine libre" Olivier Blin
Le Mans.
Sous la bannière de Puls’Art le Pavillon Monod en voit de toutes les couleurs. Grâces soient rendues à Ivan Sigg et Eric Meyer dont la malice complice détourne des unes de journaux, dont celles du Maine Libre.

De la une originale, il reste assez d’indices pour l’identification. Un caractère, une couleur, un logo, trahissent la source initiale. La suite du principe entremêle les interventions des deux artistes. Sous leurs assauts colorés les unes dévient vers des chemins fantaisistes, glissent vers d’autres histoires. Le Maine Libre, mais encore Télérama, Libération ou A nous Paris ainsi rhabillés s’affranchissent de leurs codes ordinaires.

Un mot suffit au rebond. Si « Lien en art » dérive des « Eoliennes en Sarthe », quel titre original se cache sous « Inondations : 500 truites sur le lit » ? Qu’importe. Sigg et Meyer s’amusent. Le spectateur aussi.

Ces deux Parisiens se sont rencontrés sur leurs blogs respectifs avant de confronter leur goût du travail réalisé en direct devant le public lors d’un précédent Puls’Art. Ce dialogue artistique se poursuit sans faillir depuis, au gré de toiles communes ou d’art postal dans lequel ils excellent. « C’est le principe du boomerang » explique Ivan Sigg. L’un adresse une enveloppe « améliorée » à l’autre qui renvoie la missive avec ses propres interventions ». L’exercice de voltige consiste à surprendre le partenaire. « Quand l’autre a mis la barre assez haut, c’est stimulant. Car on cherche à se surprendre mutuellement ». L’exposition au Pavillon Monod témoigne de l’émulation.

Cette même humeur a présidé à la naissance de leur revue Kuu « Le vide » en japonais. « La création loufoque, le rire, le détournement, nous avons envie de faire circuler cet état d’esprit ». Chaque revue est d’ailleurs une pièce unique, ce qui met l’œuvre d’art inédite à 20 €.

Enfin, Eric Meyer et Ivan Sigg toujours prêts à travailler en direct devant le public récidiveront à la Cité des Arts le week-end du 16 mai.

Au Pavillon Monod jusqu’au 13 juin


Frédérique BREHAUT

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