Le lendemain matin les choses sérieuses commencent puisqu’il s’agit d’accrocher notre exposition dont le vernissage est programmé pour le surlendemain. La salle est magnifique mais pas facile. Aucun système d’accrochage digne de ce nom n’est disponible et il va falloir pendant deux jours jongler entre les clous qui ne tiennent pas dans le mur, les câbles de métal, le scotch et le niveau à bulle.
Nous ouvrons les festivités en accrochant sur des câbles, tendus au centre de la pièce, les bâches en Decolit (tirages DUPON) sur lesquelles nous avons fait imprimer la couv de KUU, le manifeste et nos deux éditos. Le coeur est en place et commence à battre...
Puis au sol nous imaginons la disposition de nos travaux d’atelier que nous faisons grimper au mur, façon cabinet d’amateur, patchwork de formes et de couleurs. Les toiles dialoguent entres elles, les formes s’interrogent, se répondent, les couleurs se provoquent.
Puis c’est au tour de nos enveloppes, de nos métamorphoses, de se blottir sous verre et de danser le long des guirlandes de métal sur les autres murs de la salle. On avance, sans repentir, sous tension mais avec la satisfaction de voir lentement l’édifice se dresser.
Ce n’est finalement que trois heures avant le vernissage que tout est enfin en place, le temps d’imprimer un plan de la salle et notre liste de prix, de prendre une douche et nous voilà à nouveau sur place. Les festivités peuvent débuter !
Vernissage tout en curiosité et en échanges, interview par Le Maine-Libre et Ouest-France, reportage plein d’humour réalisé par France 3. Nous répondons aux questions, dessinons sur les papiers que nous avons collés sur les murs, dédicaçons notre revue, tout va très vite, nous ne voyons pas le temps passer. Le directeur de Lefranc-Bourgeois nous ravitaille en bulles pendant les dédicaces de KUU. Les nappes blanches disparaissent des tables du buffet, la salle se vide tout doucement, nous avons distillé une belle énergie ! 20h30, le temps de saluer Lucien et nous voilà “on the road again”, direction Paris. Satisfaits et heureux, l’autoroute se déroule devant nous et la nuit nous invite à parler de nos aventures passées et de futurs projets...
Encore un grand merci à Lucien, Jean-Michel et Patricia pour leur aide à l’accrochage et à Karima pour son précieux dévouement pendant le vernissage ! On revient les 13, 14, 15 et 16 mai !