Charles-Henri Arnould, rédacteur en chef de DELICIOUSpaper déclare :
"L'île du toupet est un roman génial, mais je dois dire que j'ai été de prime abord assez dérouté. J'en ai lu 50 pages une première fois puis l'ai laissé tomber. Culpabilisant, j'ai repris le roman à zéro trois semaines plus tard, et l'ai lu d'une traite avec jubilation. En fait, il faut apprendre la langue Sigg et dès lors tout devient plus fluide ;)
L'île du toupet est un récit inclassable et pourtant c'est de la littérature, il n'y a pas d'erreur. C'est une pure "fiction" (dans la dichotomie anglosaxonne), un conte moderne. La langue est d'une richesse incroyable. Pas tant par la complexité des mots, mais par toutes ces inventions : néologismes, mots-doubles, changements de styles, de langages (il faut se faire à celui des lapins ! Mais comment lui est venue cette idée d'un argot bégayé télépathique !?). Alors on relit et puis tout à coup on comprend, on revient quelques lignes en arrière et on profite pleinement de ce livre "jubipoilant ".
Quelle imagination ! Les interventions de l'auteur qui expose ses difficultés à écrire ou sa difficulté à sortir ses personnages de situations rocambolesques, sont hilarantes. Un grand bravo pour ce roman à la littérature décomplexée. L'île du toupet est une véritable expérience littéraire !
Il ne me reste plus qu'à choisir un chapitre et à le publier dans le numéro de rentrée de DELICIOUSpaper..."
Charles-Henri Arnould