Entre deux KUUvertures réalisées à deux mains
par Eric Meyer et Ivan Sigg, arrivent les premiers commentaires sur la revue KUU :
Virginie : Bonjour à Boom & Rang. Après un premier survol je me suis ce matin confortablement délectée des images de Fatrasie, remerciant la poste de permettre les allers/retours de métamorphoses que je reçois à mon tour, avec gaité et fraicheur.
Le soin particulier, l’attention portée à cet ouvrage ou plutôt cette aventure n’enlève en effet rien de sa fraicheur artistique simple et enjouée, ce qui est bien agréable.
Raftery : J'ai reçu votre envoi hier matin. C'est un trés bel ouvrage, un trés beau travail à quatre mains. Longue vie donc encore une fois à KUU. Bravo aussi pour le détournement de la couverture du quotidien 'Le Maine'. Tous vos détournements de couvs d'ailleurs! Merci. Art-micalement.
Jean : Il y a tellement de vides. Plein de vides, Plein.
Le vide est vide ? Le vide est avide ? Le vide quantique. Le vide cantique. Le vide Caen tique. Le vide poches. Le vide grenier. Le vide ordures. Le vide or dure. Le vit dehors, dur. Et vide ! Et haut !
La vie se dévide. Jean Ferrat est mort. Il chantait : le monde, ce rabot, je l'affirme et je signe... Quel rabot ? Rat beau ? Jamais compris. Vide de sens. Vidé.
Mise en page, palette, typo des titres ... et le reste, le vide est plein.
Merci
Ninon : On se régale d’avance avec KUU ! Enfin, enfin une action, une initiative sans promesse, c’est si rare !
Frédéric : Félicitations pour ce projet original qui manquait nettement au paysage culturel global. Amitiés.
Fildefer : Je viens de recevoir votre revue KUu !! C'est magnifique !! Bravo !! .....Je m'abonne ........A bientôt Phil
Chacun regarde ce que l'autre lui propose comme point de départ. Cette amorce réveille d'abord des images et
des formes déjà mémorisées, puis nous nous laissons étonner par ces formes et ces couleurs qui nous sont étrangères. Nos mains courent alors sans rejeter ni subir ce qui surgit de cette
rencontre. Il n’y a aucun but et personne à convaincre. Juste une perception alerte et intense; un tourbillon joyeux dans un vide accueillant. Jamais, ni lui ni moi, nous ne produirions seul
cette figure de papier/collage/tâche/tampon/trait/posca. L'attention de chacun permet à quelque chose de neuf de surgir. Nous partageons ainsi nos regards en actes et non en mots car l'amorce que
chacun propose est déjà en soi un regard.
Le jeu rebondit quand nous nous échangeons ces amorces pour achever/prolonger/bousculer/déconstruire le regard de l'autre en peinture.