Mes amis dessinateurs (non dessinateurs de presse), peintres et étudiants en art, sont un peu perdus, ne sachant pas que faire de leurs dix crayons, ayant du mal à faire de l'humour sur une situation violente, terriblement triste et peu compréhensible.
Je leur dis que l'important c'est de continuer à peindre, dessiner et photographier avec une attention intense et totale à la complexité du monde (et à notre propre complexité intérieure), c'est à dire avec humilité, respect, amour (et un doigt de rire).
Cette attitude est un (c)rayon qui éclaire et métamorphose tout ce qui est autour de nous. Il n'y a qu'à voir le regard épanoui des voyageurs dans le métro quand on leur offre le crobard que l'on vient de faire d'eux ; le regard des musiciens croqués hier soir ; Le regard des marcheurs du dimanche 11 janvier.
Que faire de nos crayons ?
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